Violences policières et refus de soin : le quotidien au CRA de Vincennes

Après la mort de M., tabassé par les flics du CRA, les violences policières et le refus de soin ont continué voire se sont intensifiés. Mais y a rien de nouveau : tout le monde le sait à l’intérieur que les infirmiers et les médecins bossent ensemble avec les keufs (à Vincennes comme ailleurs). D’un côté, les flics humilient, maltraitent, tabassent et isolent encore plus les enfermé.es. De l’autre côté, le « personnel soignant » fait de son mieux pour cacher les violences policières et pour remettre les retenu.es à leur place, en les laissant affaibli.es et blessé.es ou en les cachetonnant. Le plus important c’est que les retenu.es ne se révoltent pas.
Face à cette chouette entente entre la flicaille et l’infirmerie, il reste fondamental d’afficher ces collabos et continuer à faire sortir la parole des enfermé.es. A bas les CRA !

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Au Centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, la police tue, l’ASSFAM ferme les yeux

Mercredi 14 juin, des personnes ont fait une petite visite surprise à l’Assfam – l’association présente au CRA de Vincennes – dans ses locaux du 9ème arrondissement de Paris, avec banderole, tracts, affiches et slogans. L’Assfam n’a pas eu un mot pour M., retrouvé mort dans sa cellule le 26 mai, après qu’il ait été tapé par les flics. Pas un mot sur les conditions dans lesquelles sont enfermés les retenus. Il faut dire que l’Assfam touche plus de 5 millions d’euros de subventions pour sa présence dans les CRA. Le prix de son silence, de sa complicité.

Violences policières au CRA de Vincennes : les retenus empêchés de porter plainte

Suite à la mort de M., tabassé par le flic vendredi 26 mai au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, plusieurs affrontements ont lieu entre les keufs et les retenus, qui ont décidé de lutter collectivement pour que la mort de M. ne passe pas sous silence. Une forte répression a suivi pour les faire taire et casser la dynamique de révolte. Après ces tabassages, des retenus ont tenté de déposer plainte pour dénoncer ces violences policières. Mais tout est fait pour les en empêcher : même quand un prisonnier meurt, ses camarades n’ont droit qu’à fermer leurs gueules.

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