Appel à se rassemblement devant le CRA de Vincennes ce lundi 7 janvier !

Contre les violeces policières, en soutien aux grévistes de la faim du CRA de VINCENNES !

Depuis le jeudi 3 janvier 25 retenus du batiment 2A au centre de rétention de Vincennes sont en grève de la faim pour exiger la fin des violences policières et la libération de tous le monde tout de suite.

Ils ont décidé de continuer leurs grève de la faim jusqu’à dimanche. Lundi c’est de l’extérieur que la lutte continuera pour montrer notre solidarité ! A bas les centres de rétentions !

Nous relayons ici leur appel à solidarité :

Nous retenus du batiment 2 A, en grève de la faim allons continuer la grève de la faim jusqu’à dimanche. Lundi nous appelons un maximum de monde à venir en solidarité devant les portes du centre de rétention de Vincennes a partir de 18h !

Nous exigeons la libération de tous les prisonniers du centre et la fin des déportations violentes. Pour que notre grève de la faim ne reste pas entre nous et la police, pour que notre voix soit ENFIN entendue : venez nombreux nous soutenir !

Les copains de l’intérieur vous invitent à saturer toutes lignes de l’administration du centre de rétention !

Dans ce centre les violences policières sont quotidiennes, des équipes sont plus violentes que d’autres et ça dure depuis des années. Les retenus en ont marre de ces keufs qui font n’importe quoi et respectent personne, ils en ont marre des déportations qui peuvent être annoncé ou caché selon la volonté de la préfecture. Ils en ont marre que certains d’entre eux se fassent tabasser avant d’être déporté, quand c’est pas drogué.

Et quand ta résistance marche et que tu arrives a empêcher l’état de déporter, la machine judiciaire peut décider de faire de toi un exemple.

Dans le CRA 2B, des retenus se sont mis en grève contre les violences policières mais aussi contre ces allers retours cra-prisons-cra.. Parce qu’à la fin ca n’en finit plus. Pour avoir refusé d’aider l’état français à les déporter, les retenus risquent jusqu’à 3 ans de prisons. Et quand les préfectures décident de poursuivre, l’abatage de la justice en comparution immédiate fait son boulot : les peines de prisons hallucinantes se succèdent. Pour avoir refusé de voir un consul, un copain à pu être condamné à 5 mois de prisons avec mandat de dépôt, après avoir passé déjà 3 mois en CRA et avec de force de chance de retomber pour de nouveau 3 mois en centre de rétention.

Pour plus d’information, les prisonniers du CRA on fait sortit un communique ce jeudi 3 janvier : https://paris-luttes.info/greve-de-la-faim-en-cours-au-cra-11416?lang=fr

On rappelle que depuis le prem https:ier janvier la durée d’enfermement au CRA est passé de 45 jours a 90 jours .. et que les allers retours CRA/Prison risque de s’accélérer. Aller devant le CRA en ce mois de janvier c’est aussi soutenir tous ceux qui risquent de passer les trois prochains mois dans l’attente d’une possible déportation, dans le quotidien des violences policières !

On pense que c’est important de pas laisser la grève de la faim des retenus juste entre eux et les keufs !

RENDEZ VOUS LUNDI 7 JANVIER A 18H SORTIE 1 A JOINVILLE-LE PONT RER A dir. Boissy St léger !

Des nouvelles d’une frontière: ouverture d’un nouveau lieu autogéré à Oulx !

On fait tourner un article sur un lieu qui a ouvert début décembre pas loin de la frontière italienne. Ces dernières années la frontière entre l’italie et la france a connu un gros processus de militarisation, d’abord entre Vintimille et Menton puis de plus en plus entre Briançon et Clavière ou Bardonecchia. Début octobre, les keufs italiens ont expulsés un refuge auto-géré ouvert depuis plus de 7 mois a Clavière. A oulx c’est la suite de cette lutte qui continue !
Soutiens aux copain.e.s en lutte contre les frontières partout dans le monde !

Oulx ouverture d’un lieu a la frontière:
Ce dimanche 9 décembre a été ouverte la CASA CANTONIERA à Oulx, un bâtiment vide et inutilisé depuis des décennies. À partir d’aujourd’hui, il s’agit de lui redonner vie : contre les frontières et le dispositif qui les soutient et les détermine. Contre le Décret Salvini et sa politique de répression et de guerre aux pauvres. Pour un monde où tous.tes puissent choisir où et comment vivre.
La situation à la frontière continue à empirer : la militarisarion est croissante, l’hiver est désormais arrivé. Le système de contrôle et de gestion toujours plus fort vient s’imposer sur toustes celleux qui, sans les bons papiers, continuent à vouloir traverser cette ligne imaginaire appelée frontière. Le Refuge Autogeré Chez Jesus, local occupé sous l’église de Clavière, a été expulsé depuis presque deux mois. Depuis ce jour, les personnes qui se perdent et risquent leur vie et leurs membres en montagne sont toujours plus nombreuses, aussi car elle n’ont ni les informations ni l’habillement adapté pour affronter le voyage. Sans espace et sans temps pour pouvoir s’organiser, se reposer, et repartir. Ce lieu veut également être cela.

Un refuge autogeré pour celleux qui sont de passage, et qui ont besoin de plus de temps pour s’organiser que les quelques heures nocturnes offertes par les salésiens. Un lieu pour pouvoir s’organiser, contre les frontières sur ces montagnes ainsi que contre celles en ville, et le système qui leur est relié.

Le Décret Salvini est une déclaration de guerre aux pauvres. Une guerre aux immigré.es, toujours plus exploitable, sous la constante menace des papiers, Centre de Rétention ou Déportation. A tous.tes celleux qui cherchent, par tous les moyens, à s’opposer au système de sélection, contrôle et exclusion qui sévit dans cette société. Aux indésirables en général qui sont jeté.es en dehors des centres habités, toujours plus réprimé.es, contrôlé.es, exploité.es.

Organisons-nous !
Quiconque souhaite passer, pour soutenir, discuter, participer aux travaux est la bienvenue !

Il y a besoin de matériel, matelas, couvertures, vêtements chauds, chaussures de rando, chaussettes, gants, chapeaux, poêles, tapis, nourriture.
Nous voulons nous organiser ensemble pour faire en sorte que cette frontière, ainsi que toutes les autres, n’existent plus.

 

A bas les frontières et les centres de rétentions !