Le business de la machine à expulser : de juteux contrats pour les constructeurs de taules

Les projets de construction et d’extension de CRA profitent aux habituels bétonneurs, comme Bouygues, Eiffage, Vinci mais aussi à une myriade de PME. 2ème volet de notre série sur les boîtes collabos.

En 2020, les travaux d’extension du CRA de Coquelles, à côté de Lille, ont permis à des boîtes d’empocher d’importants contrats, comme Fichet Security situé rue d’Iéna, Les Tertiales, à Lesquin et Ocebloc au 3 Rue Pierre Gilles de Gennes à Veyre Mouton (plus de 2 millions d’euros pour les deux), Ramery Batiment au 740 Rue du Bac à Erquinghem-Lys (plus de 700 000 euros) ou encore Satelec au 17 Rue de l’Abbé Grégoire à Grande-Synthe qui prend près de 100 000 euros pour l’installation électrique.

 

A Lyon, des boites comme Eiffage, Artelia (2, avenue Lacassagne à Lyon), Hogos (441 chemin de Leysotte à Villenave D’Ornon), EODD (13-19, rue Jean Bourgey à Villeurbanne) se partagent les plus de 22 millions d’euros nécessaires à la construction du nouveau CRA.

 

Depuis 2015, voici les boîtes du BTP qui ont collaboré ou collaborent toujours avec l’État dans la construction des CRA : RAMERY, Satelec, Ocebloc, SPIE, Engie-Cofely, Vinci, Eiffage, Artelia, Hogos, EODD, Vinci, Axima Concept, Bouygues, Groupe Qualiconsult, Dekra, ICAMO, Gantha.

 

Prochain épisode : Surveillance, bouffe, nettoyage… les boîtes charognards qui font tourner les CRA
——-
Des architectes aux avocats vendus à la pref’, le business de la machine à expulser
1er épisode : Une aubaine pour les architectes de l’enfermement