Suite à la mort de M., tabassé par le flic vendredi 26 mai au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, plusieurs affrontements ont lieu entre les keufs et les retenus, qui ont décidé de lutter collectivement pour que la mort de M. ne passe pas sous silence. Une forte répression a suivi pour les faire taire et casser la dynamique de révolte. Après ces tabassages, des retenus ont tenté de déposer plainte pour dénoncer ces violences policières. Mais tout est fait pour les en empêcher : même quand un prisonnier meurt, ses camarades n’ont droit qu’à fermer leurs gueules.
Catégorie : Paroles de l’intérieur
« Pire qu’un raciste » : la violence policière dénoncée par un retenu du CRA du Mesnil-Amelot
Un retenu du CRA du Mesnil-Amelot dénonce les humiliations et violences policières subies dans le centre, et le refus de soins suite aux violences subies. Loin d’être un cas isolé, ce témoignage fait état des violences systémiques autour desquelles ces lieux d’enfermement pour étranger.es se structurent.
Témoignage d’un retenu du CRA du Mesnil-Amelot : « quand les gens commencent à parler aux autres, à faire du lien, les flics les changent de CRA »
Du contrôle au faciès dans une gare RER au CRA, où les flics tentent de casser les solidarités entre les personnes enfermées, en passant par un juge des libertés et de la détention expéditif… nous publions ici le témoignage de J., retenu au CRA du Mesnil-Amelot pour la deuxième fois depuis octobre 2022.