S’organiser avant l’éventuelle arrestation

  • Lieux à risque d’arrestation
  • Si vous êtes convoqué.e à a préfecture
  • En fonction de votre stratégie

Lieux à risque d’arrestation

Il est possible de se faire arrêter à peu près partout. Ceci dit, il existe des lieux où les rafles sont plus nombreuses. Ces lieux, ce sont les gares (trains et bus), les grosses stations de métro (pour éviter les contrôleurs : éviter les escalators, les sens interdits, et si possible avoir de l’argent sur soi pour payer l’amende), La Chapelle, Barbès, la proximité des campements, ou encore dans les quartiers très touristiques.

Lors d’un contrôle ou d’une arrestation, tentez au maximum de la rendre visible. Des gens autour pourraient comprendre et réagir/intervenir.

Si vous êtes convoqué.e à la préfecture

Si vous êtes convoqué.e à la préfecture, méfiez-vous. Faites traduire la convocation. S’il y a écrit « en vue de votre éloignement » :

      • Si vous êtes demandeur.euse d’Asile, il peut s’agir d’une expulsion dans le cadre d’une procédure Dublin
      • Si vous avez eu un refus de titre de séjour; de l’OFPRA ou de la CNDA, c’est forcément une expulsion prévue (vous pouvez être sous le coup d’une OQTF sans en être au courant), donc n’y allez pas !

En fonction de votre stratégie

Vous pouvez choisir de donner une fausse identité, pour qu’on ne découvre pas votre nationalité.

Dans ce cas, évitez de manière générale d’avoir des papiers qui indiquent votre identité (comme votre passeport ou un récépissé).

Si les flics mettent la main sur un papier qui permet de confirmer votre identité, cela facilite votre expulsion, car il sera plus facile d’obtenir un laissez-passer de votre consulat. S’ils ont votre passeport, ils n’ont même pas besoin de laissez-passer. En garde à vue (GAV), les flics peuvent fouiller votre téléphone pour regarder où vous appelez à l’étranger, pour deviner votre nationalité : effacer régulièrement ses historiques d’appel peut être une bonne stratégie.

Attention : Le consul d’Algérie peut donner des laissez-passer pour toutes les personnes quelle que soit leur nationalité. Vous pouvez être expulsé.e en Algérie même si vous n’êtes pas algérien.ne, vous risquez la prison en Algérie et en France à votre retour.